Les projets web concentrent désormais une partie importante de la relation client, de la génération de revenus et de l’image de marque. Aussi, les investissements dans la présence en ligne et l’expérience utilisateur progressent, avec une attente accrue sur la performance, la sécurité et la conformité. Dans ce contexte, le choix d’une agence web ne relève plus uniquement de critères graphiques ou budgétaires.

Le numérique évolue vite, les agences doivent suivre le rythme

Selon l’Afnic et France Num, plus de 75 % des TPE-PME jugent aujourd’hui leur présence en ligne « indispensable », et 99 % reconnaissent désormais l’importance d’être présentes sur internet. Et en quelques années, la liste des sujets à maîtriser s’est considérablement allongée, ce qui a profondément modifié la façon d’évaluer un prestataire. Les enjeux de performance web et de temps de chargement se sont imposés avec l’essor de la navigation mobile et des exigences des moteurs de recherche. Les Progressive Web Apps permettent de proposer des expériences proches d’une application native sans passer par les stores. L’IA générative s’invite dans les moteurs de recherche, les assistants conversationnels et les back-offices, tandis que l’automatisation orchestrée par API a permis de simplifier les processus internes.

Dans le même temps, les contraintes réglementaires et techniques se renforcent, avec notamment le RGPD qui impose une vigilance accrue sur la collecte, le stockage et le traitement des données personnelles. Les exigences de sécurité se diffusent également dans les appels d’offres, avec des demandes de preuves sur l’hébergement, la journalisation ou la gestion des vulnérabilités. L’accessibilité numérique progresse dans les préoccupations, portée par des référentiels comme le RGAA et par une attention plus forte aux publics en situation de handicap.

Une agence web qui ne suit pas ce rythme risque de proposer des solutions qui paraissent modernes sur la forme tout en restant en retrait sur le fond. Le choix d’un prestataire suppose donc de vérifier sa capacité à se maintenir au niveau de ces évolutions.

Une bonne agence ne vend plus seulement un « site web », mais une solution digitale globale

La frontière entre site vitrine, plateforme de services et applicatif métier s’estompe. Un projet de refonte peut concerner à la fois la présentation de l’offre, la prise de rendez-vous, la signature électronique de contrats, l’espace client et l’intégration avec un outil de facturation.

Une agence se trouve ainsi confrontée à des enjeux qui dépassent largement le webdesign et la simple production de pages.

Une approche centrée sur la solution globale implique de comprendre les objectifs métiers, les parcours clients et les contraintes internes. Il ne s’agit plus uniquement de livrer un site, mais de définir s’il doit s’intégrer à un CRM, dialoguer avec un ERP, mettre à disposition un portail partenaires ou fournir des données à un outil de pilotage. L’agence doit donc être en mesure de proposer différentes architectures possibles, d’expliquer les conséquences de chaque choix et d’anticiper les évolutions futures.

Pour partir d’une base solide et maitrisée, certaines structures se spécialisent d’ailleurs sur un écosystème technique particulier, par exemple autour d’un CMS ou d’un framework donné, et construisent un accompagnement adapté. C’est le cas de certaines agences expertes de longue date sur un socle technologique stable, comme par exemple l’agence Globalis, expert WordPress depuis plus de 20 ans, à découvrir ici

Une spécialisation qui peut constituer un atout si elle s’accompagne d’une vision large des enjeux métier et d’une bonne capacité d’intégration.

Compétences indispensables : UX, UI, SEO, cybersécurité, performance

Les projets web se situent désormais au croisement de plusieurs disciplines, avec comme point central l’expérience utilisateur. Une agence doit disposer de compétences en recherche utilisateur, en conception de parcours, en prototypage et en tests d’usage.

Le référencement naturel nécessite également une prise en compte fine des aspects techniques et éditoriaux. Structure des pages, gestion des balises, performances, maillage interne et qualité du contenu conditionnent la visibilité d’un site. Une agence doit pouvoir travailler avec des consultants SEO ou intégrer cette expertise dans ses équipes, en lien avec les rédacteurs et les développeurs. Ajoutons aussi à cela la maitrise des enjeux liés au GEO et aux moteurs de recherche IA, qui nécessite un travail de veille et de test & learn permanent.

Et bien évidemment, la cybersécurité, comme la performance ou l’accessibilité font désormais partie des préoccupations de base, et doivent être prises en compte dès la conception, au niveau des maquettes, des composants et des contenus.

La capacité à intégrer les nouvelles technologies

Dans ce contexte, les technologies émergentes ouvrent des possibilités nouvelles.

  • L’IA générative peut être utilisée pour aider à la rédaction initiale de contenus, concevoir des systèmes de recommandation, mettre en place des chatbots capables de répondre à des questions fréquentes ou assister les équipes support.
  • Les outils de low-code ou de no-code peuvent accélérer le développement de fonctionnalités spécifiques lorsque le contexte s’y prête.
  • Les architectures orientées API permettent de faire dialoguer le site avec des services externes, qu’il s’agisse de plateformes de paiement, d’outils de marketing automation, de systèmes d’information internes ou de services tiers.
  • Le recours au cloud et aux infrastructures scalables facilite l’ajustement des ressources aux pics de trafic.

Une agence qui maîtrise ces briques et qui est capable de les intégrer de manière cohérente dans votre écosystème numérique, sera forcément mieux placée pour concevoir des projets durables et extensibles. Pensez-y…

Une organisation orientée agilité et co-construction avec le client

Les méthodes de conduite de projet jouent un rôle déterminant dans la qualité du résultat final.

  • La gestion en cycle long, avec un cahier des charges figé et une livraison tardive, expose à un risque élevé de décalage entre le besoin initial et le produit livré.
  • À l’inverse, une organisation inspirée des principes agiles permet d’introduire davantage de souplesse.

Concrètement, cela se traduit par des ateliers de cadrage partagés, des maquettes progressives, des démonstrations régulières et une visibilité continue sur l’avancement. Les outils de suivi de projet, les espaces de partage de documents et les environnements de recette accessibles au client facilitent cette co-construction. Les retours d’usage intervenant tôt, les ajustements sont moins coûteux et mieux acceptés.

Une agence capable de structurer cette collaboration, d’expliquer la manière dont les arbitrages sont rendus et de donner de la transparence sur les charges et les délais offre un cadre plus rassurant.

Le pilotage du projet repose alors sur des éléments observables plutôt que sur des promesses initiales.

Un rôle de conseil stratégique, pas seulement d’exécutant

Enfin, l’innovation numérique modifie la place de l’agence dans la relation avec ses clients. La simple exécution de demandes formulées en amont ne suffit plus lorsque les usages, les technologies et les règles du jeu évoluent rapidement. La capacité à challenger un besoin, à en préciser les contours, à proposer des alternatives ou à mettre en garde sur certains choix doit être un vrai critère de sélection.

Une agence qui joue ce rôle de conseil ne peut pas se contenter d’appliquer une liste de fonctionnalités. Elle doit interroger les objectifs business, la cible, les ressources internes, les contraintes réglementaires, les perspectives de développement. Elle doit également aider à hiérarchiser les priorités, à distinguer ce qui doit être livré rapidement de ce qui peut être déployé en plusieurs phases, à prévoir les impacts sur l’organisation.